Le cinéma français est réputé pour ses comédies humoristiques et sa capacité à porter un regard critique sur la société dans son ensemble. Au cours des années, le cinéma français a produit plusieurs grands classiques et la tâche de déterminer les meilleurs films drôles français est ardue.
On reconnait entre autres le talent de cinéastes tels que Michel Hazanavicius, Patrice Leconte ou encore Francis Veber, célèbre et génial inventeur du personnage de François Pignon. Certains concepts sont même exportés outre-Atlantique, dans des tentatives plus ou moins réussies d’imiter un style à succès. Retour sur un panorama non exhaustif de l’humour à la française.
Les films français les plus drôles
Le dîner de cons : Une aventure de François Pignon
Adapté de la pièce de théâtre du même nom, Le dîner de cons sorti sur les écrans français en 1998 raconte l’histoire de Pierre Brochant (interprété par Thierry Lhermitte), un éditeur égocentrique qui organise chaque mercredi avec ses amis un « diner de cons ». Chaque invité est censé ramener avec lui un pauvre diable ramassé au hasard d’une rencontre, pour se payer sa tête en toute discrétion lors d’une soirée festive. Mais Pierre Brochant est bien embêté : il ne trouve personne. Jusqu’à ce qu’un de ses rabatteurs lui présente François Pignon, un petit gratte-papier passionné de modélisme à ses heures perdues. Mais la soirée ne se déroulera pas comme prévu et l’éditeur mal en point devra compter sur l’aide de son nouvel invité.
Avec 9 millions d’entrées dans l’hexagone, Le dîner de cons se classe deuxième au sein du box-office en 1998, juste derrière Titanic. Le film est récompensé par plusieurs césars, dont celui de la meilleure adaptation décernée à Francis Veber. Le personnage de François Pignon est récurent dans les films de l’auteur, qui aime à le faire interpréter par un acteur différent à chaque fois, tour à tour Pierre Richard, puis Patrick Bruel ou Gad Elmaleh. À savoir que Le dîner de cons et l’un des rares films français à avoir reçu un accueil public et critique important en Angleterre.
OSS 117 : Le règle de Michel Azanavicius
A l’origine une série de romans d’espionnage de l’écrivain français Jean Bruce, OSS 117 est une série apparue bien avant James Bond qui débuta sa carrière en 1953 avec l’acteur Sean Connery au cinéma. Les deux films de Michel Azanavicus, évoquent la période de la Guerre Froide, au travers du personnage de Hubert Bonisseur de la Bath, espion français et farouche patriote quelque peu maladroit, pensé selon les critères de tournage de l’époque.
Bien que Michel Azanavicius se défende d’avoir voulu créer avec OSS 117 une sorte de comédie parodique, le talent d’acteur comique de Jean Dujardin laisse des traces : il focalise l’attention autour d’un personnage symptomatique des années de tensions diplomatiques, faisant émerger un personnage caricatural et profondément naïf.
Les Bronzés : Amis dans les ennuis!
La trilogie culte “les bronzés” est devenue la référence en matière de comédie française, au travers de dialogues (et parfois de monologues) savoureux. On retrouve dans les trois films “les bronzés” la bande du splendide dont les mésaventures en club de vacances sont devenues légendaires. L’exemple type est le personnage de Jean-Claude Dusse, qui ne parvient jamais totalement à ses fins avec la gente féminine.
À la date du 16 mai 2006, c’est-à-dire 15 semaines après son lancement, les bronzés 3 : amis pour la vie avait déjà récolté plus de 10 millions d’entrées!